Objectif : un tiers d'émissions de CO2 en moins d'ici 2030
Vendredi 19 juin 2020 — Lidl Belgique envoie désormais des consultants spécialisés chez ses principaux fournisseurs, notamment les fournisseurs de lait et de viande, afin de les aider à réduire leurs émissions de CO2. Après les nombreux efforts déployés dans ses propres murs, Lidl veut passer à la vitesse supérieure et réduire son empreinte totale de gaz à effet de serre en s'intéressant aussi activement aux fournisseurs. D'ici 2030, la chaîne de supermarchés veut réduire les émissions de CO2 de 36 % sur l'ensemble de la chaîne alimentaire.
Depuis 2016, Lidl travaille sur une stratégie de durabilité ambitieuse avec des objectifs concrets pour réduire l'impact climatique, entre autres, de l'assortiment dans les magasins, les transports et les bâtiments. En 2019, Lidl a été la première chaîne de supermarchés à avoir des objectifs scientifiques validés par les Nations-Unies et conformes à l'accord de Paris sur le climat. Ces Science Based Targets obligent les entreprises à évaluer l'empreinte carbone de toute la chaîne alimentaire, de la ferme à l'assiette.
Lidl compte plus de 9.500 employés en Belgique et au Luxembourg, 315 magasins et 5 centres de distribution, et ses émissions annuelles de CO2 s'élèvent à près de 900.000 tonnes. 93 % de ces émissions totales de CO2 ont lieu en dehors des quatre murs de Lidl, entre autres chez les fournisseurs ou plus en aval de la chaîne, par exemple lors de l'extraction des matières premières.
Plan d'action CO2
Lidl a calculé que 80 % des émissions de la chaîne proviennent d'une soixantaine de fournisseurs, dont environ 24 sont belges. La chaîne de supermarchés a donc décidé d'envoyer des consultants spécialisés chez ses principaux fournisseurs belges. À cette fin, Lidl travaille avec deux cabinets indépendants de conseil stratégique en durabilité. Ils doivent encourager les entreprises à élaborer un plan d'action relatif au CO2. Les experts guident les fournisseurs dans le calcul de l'empreinte CO2 de leur organisation et leur suggèrent des moyens pour réduire leur impact sur le climat.
Ce programme permet non seulement aux fournisseurs de mieux connaître le nombre de leurs émissions de gaz à effet de serre, mais aussi des sources d'émissions les plus importantes de toute la chaîne d'approvisionnement. Des mesures concrètes peuvent également apporter des avantages directs tels qu'une réduction de la facture énergétique, une expression concrète de leur engagement ou une plus grande attractivité pour les employés.
"Nous voulons prendre l'initiative en tant que détaillant et assumer l'entière responsabilité en tant qu'entreprise : de l'impact climatique de nos bâtiments à la production des offres que nous avons en magasin. C'est pourquoi nous voulons être encore plus actifs pour convaincre nos fournisseurs de se joindre aux efforts au regard de la durabilité de Lidl, car le CO2 dépasse évidemment les murs des supermarchés. Lors des premières visites chez certains fournisseurs, nous avons réussi à mettre le climat à l'ordre du jour pour la première fois. Grâce à l'empreinte de CO2 calculée, la plupart d'entre eux examinent maintenant quelles mesures concrètes ils peuvent prendre en matière d'efficacité énergétique ou d'énergie renouvelable. Certains veulent déjà aller plus loin en organisant un atelier avec leurs propres fournisseurs. Nous pensons qu'une coopération aussi étroite est le seul moyen de réduire de manière crédible notre impact climatique commun."
Philippe Weiler, responsable de la durabilité Lidl
"Prendre du recul pour faire mieux"
D'ici la fin de l'année, Lidl veut guider au total près de vingt fournisseurs dans leur réduction de CO2. L'entreprise de transformation de la viande De Keyser, entre autres, a déjà reçu la visite d'un consultant en climat.
"Nous réfléchissions depuis un certain temps à la manière dont nous pourrions rendre nos activités plus durables. Mais grâce aux experts climatiques de Lidl, nous avons pu nous faire une idée plus précise des mesures qui peuvent avoir un impact efficace sur l'ensemble de la chaîne de supermarchés. Leurs conseils et leur point de vue extérieur nous ont été très précieux. Grâce à leur visite, nous avons maintenant sur la table un certain nombre de points d'action que nous voulons aborder plus avant, comme les points où nous pouvons prévenir les pertes d'énergie et les possibilités d'optimiser notre logistique. Cette initiative nous aide à regarder au-delà de nos murs et permet aux différentes enseignes d'un même détaillant d'être en contact les unes avec les autres."
Kevin Van Dorpe, chef de produit chez REMIC/De Keyser